Aujourd’hui, ce sont deux anticernes de la marque Estée Lauder qui s’affrontent : à gauche, le cultissime Double Wear et à droite, sa version waterproof, plus récente !
La présentation
Le Double Wear classique se présente sous la même forme qu’un gloss : c’est un tube à parois transparentes, où le produit est distribué par le biais d’un embout mousse incurvé, qui distribue la bonne quantité de produit grâce à « l’essoreur » présent à la sortie du tube. On peut éventuellement redouter la prolifération bactérienne sur un embout de ce genre, surtout si on vient l’appliquer sur des boutons actifs.
Le Double Wear waterproof est proposé sous forme de tube, avec un embout précision. La question de l’hygiène ne se présente plus, mais je trouve qu’on gâche plus de produit étant donné qu’on le dose moins facilement lors de l’application.
Les teintes
0-0 balle au centre pour ce comparatif ! Le site de Sephora (et la majorité des parfumeries type Nocibé, Marionnaud…) propose seulement 3 teintes pour l’un ou l’autre de ces produits, ce qui ne ravira pas du tout les teints clairs ou foncés… Un conseil : rendez-vous sur le site de la marque ou sur les corners des grands magasins, pour espérer mettre la main sur des teintes plus variées !
Pour information, voici les teintes que je possède pour ces 2 produits :
– Double wear classique : light/medium, un beige clair avec des sous-teintes légèrement rosées
– Double wear waterproof : 2C light/medium, un beige clair relativement équivalent mais avec des sous-tons un peu plus neutres.
Au final, les deux teintes sont extrêmement similaires, et c’est quelque chose que j’apprécie chez Estée Lauder : une fois que vous avez trouvé la bonne, vous pouvez vous tourner presque les yeux fermés vers les autres produits de la marque !
La texture
Le Double wear classique possède une texture assez épaisse et compacte, on ressent vite que le produit est saturé de pigments, ce qui lui confère cette couvrance exceptionnelle.
Le Double wear waterproof est beaucoup plus liquide, beaucoup plus aqueux. Cela peut être assez perturbant, car il apparaît automatiquement moins couvrant que son précédesseur, et ce du premier coup d’œil !
La couvrance
Une fois le Double Wear classique appliqué, un rendu « zéro matière » très appréciable apparaît : les imperfections sont couvertes mais la pigmentation du produit ne donne pas pour autant un rendu épais et voyant. C’est une prouesse que je n’ai jamais retrouvée avec un autre produit, à ce jour ! Pour plus de couvrance, je vous conseille de poser le produit sur les zones concernées, et de le laisser « poser » avant de l’estomper quelques minutes plus tard : cela améliorera sa couvrance et son rendu zéro défaut. C’est l’anticernes que je fais toujours en sorte d’avoir dans mes tiroirs, car il me tire de n’importe quelle situation catastrophique !
Concernant le Double Wear waterproof, il perd toute sa couvrance lorsqu’il est appliqué à l’éponge : c’est une application que je ne recommande pas. Du bout du doigt ou avec un pinceau, c’est encore ce qu’il y a de mieux ! Sa couvrance soit-disant exceptionnelle ne m’a personnellement pas convaincue : je le trouve très décevant par rapport au Double Wear classique. Le seul avantage, à nouveau, est qu’il peut être posé couche après couche pour « construire » la couvrance.
Et sur les cernes ?
Le Double Wear classique ne me convient pas du tout pour cette utilisation : son effet longue tenue peut être un peu asséchant, voire carrément inconfortable à la longue. Contour de l’oeil sensible et délicat, fuyez ! C’est bien le seul défaut que je lui trouve, mais sachez qu’il ne représente pour moi que le correcteur idéal, et non l’anticernes idéal.
Le Double Wear waterproof, malgré ses promesses équivalentes, est bien plus confortable sur cette partie du visage : peut-être grâce à sa texture plus liquide, et moins sèche ? Il a l’avantage de ne pas filer dans les ridules, et ne nécessite pas d’être poudré de façon extrême pour tenir jusqu’à la fin de la journée. C’est bien pour cette utilisation qu’on lui retrouve tous les avantages de cette promesse waterproof, car il reste bel et bien intact du matin au soir. Il existe, bien sûr, des produits plus lumineux et peut-être plus naturels… mais c’est le parfait intermédiaire entre couvrance et tenue, selon moi.
La tenue
Elle est, selon moi, équivalente avec ces deux produits : je n’ai pas pu tester les propriétés waterproof du deuxième, étant donné que je ne me maquille jamais lorsque je vais à la piscine ou à la plage… mais sachez que les deux produits demanderont un démaquillage approfondi, à l’huile démaquillante par exemple.
Le prix
Le Double Wear classique est vendu au prix de 30,95€ les 7ml.
Le Double Wear waterproof est vendu au prix de 29,50€ les 15ml
Le bilan ?
Pour moi, le Double Wear classique reste invaincu dans le domaine, pour peu que vous cherchiez un correcteur (qui pourrait, éventuellement, vous permettre d’appliquer un fond de teint plus léger, et de corriger les imperfections de façon détaillée).
Si vous cherchez avant tout un anticernes couvrant, longue tenue, mais tout de même naturel (= sans effet « plâtré »), je vous conseille de vous tourner vers le Double Wear waterproof !
sylvie;-)
20 janvier 2017Merci pour cet article très complet et intéressant !
Celine
21 janvier 2017J’hésitais à tester le waterproof mais je pense que je vais racheter mon double wear classique 🙂
Merci pour cette revue Mariel, bisous
Caroline
21 janvier 2017Bonjour Mariel,
Je te suis depuis quelques mois et je dévore tes articles et vidéos! Et aujourd’hui en cherchant des infos (teintes) sur le double wear classique je tombe sur ton article, alors bien sûr je connaissais ton adoration pour ce concealer mais tu as fini de me convaincre et je viens de l’acheter pour la première fois à l’instant ! Pour ma part, je porte habituellement le revlon colorstay qui suffit à mes cernes mais la curiosité de découvrir ce produit miracle m’à fait craquer ! Merci de partager ta passion