Stress, boulot, famille, amis… Il est parfois difficile de tout conjuguer ! Comment réussir à prendre du temps pour soi, en consacrer aux autres, travailler tout en pensant à sa vie perso ? Tant de questions pour lesquelles aucune formule magique n’existe. Toutefois, avec le temps, j’ai appris à décoder les signes, et mettre en place des choses toutes simples lorsque je me sens dépassée par les évènements. Je vous retrouve aujourd’hui pour vous expliquer comment les intégrer dans votre quotidien !
S’éloigner des réseaux sociaux : on les pense anodins, mais ils sont plutôt toxiques à l’usage. Sur Instagram, notamment, c’est le culte du beau, du lisse, de la joie… Je suis consciente, moi-même, d’aller dans ce sens et de ne pas montrer la face cachée de ma vie : les petits tracas, les galères, les coups de mous. C’est le « jeu » de cette plateforme qui nous pousse à ne montrer que ce que l’on souhaite montrer ! En revanche, je vous invite à vous questionner sur les personnes que vous suivez. Par exemple, cette personne mérite-t-elle que je lui accorde du temps / de l’importance ? Je me pose souvent la question et la réponse est souvent claire. Si la réponse est non, j’unfollow et je passe à autre chose. Essayez de le faire de temps en temps, vous verrez qu’un grand tri s’opérera rapidement !
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Se fixer des objectifs pas trop ambitieux : vous la connaissez tous, cette to do list remplie de choses irréalisables, ou que vous reportez depuis des mois ! Il est clairement temps d’oublier ces tâches qui demandent trop de temps et/ou d’investissement, et de vous fixer des objectifs plus cohérents. Il est important de se sentir fier de soi dans ces périodes instables, et de se « satisfaire de peu » ! Il est donc temps de réaliser des objectifs simples, comme une simple tâche administrative qui prendra peu de temps, ou un coup de fil rapide que vous devez passer depuis longtemps. La réalisation de ces tâches, certes peu importantes, vous valorisera et vous redonnera confiance.
Ranger son intérieur : l’état de rangement / fouillis de mon appartement est très souvent en lien avec mon état mental du moment ! Si c’est le bazar, c’est très vite la même chose dans mon esprit. Inutile d’y passer des heures : on trie la panière de courrier dans l’entrée, on change les draps, on aère un grand coup le salon, on trie sa pile de livres à lire / déjà lus… Y voir plus clair chez soi, c’est y voir plus clair en soi !
Accepter de pleurer : je n’ai pas tendance à pleurer souvent, mais j’ai parfois la boule dans la gorge, et la culpabilité s’installe très vite en moi… Après tout, il y a bien pire dans ce monde (je fais partie des hyper positifs qui se disent toujours « mais pourquoi tu pleures alors que certains meurent de faim? »). Il est important, selon moi, de prendre conscience de la chance qu’on a (être en bonne santé, avoir un toit sur sa tête, des gens qui nous aiment…). En revanche, il faut aussi savoir accepter qu’on a le droit d’être triste, et que l’expression de cette tristesse est parfois nécessaire. Je le dis souvent à mes patients : « pleurez un bon coup, et ensuite, ça ira mieux ! ».
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Envisager la méditation : c’est l’un de mes prochains objectifs ! J’entends beaucoup parler des bienfaits de la méditation, afin de favoriser son bien-être mental. Pour le moment, je ne m’y suis pas encore mise, mais je compte bien tenter d’intégrer quelques séances dans ma semaine. Plusieurs amies s’y sont mises, et elles me parlent toutes d’une « paix intérieure » qui attise ma curiosité !
Quelles sont vos petites astuces pour réussir à sortir la tête de l’eau lorsque vous vous sentez dépassé ? ♡
Sabrinac
22 mai 2019Article au top ! Je me retrouve un peu dans tes écrits. Belle journée
Hélène
22 mai 2019Oui je suis actuellement dans une phase où je ressens cette pression et ce sentiment d étouffement. J avoue que ce n est pas facile car je travaille bcp, dans un environnement de travail peu épanouissant avec un petit enfant en bas âge et quasiment aucune aide de l extérieur à part une nounou super. J ai pas vraiment d astuces, j essaie de faire du sport et des nouveaux projets. En ayant des nouveaux objectifs qui corrigeront ce qui ne va pas dans ma vie cela fait que je me sens oppressée, ça me permet d’aller mieux et me sentir active et pas victime de mon quotidien. Il y a des périodes comme ça un peu down… en général moi c est l entourage qui me crée ce malaise surtout au travail. J essaie alors de passer davantage de temps avec des gens qui sont bienveillants à mon égard. Bisous
anneso
22 mai 2019coucou Mariel,
Un article qui brise la carapace de wonder woman qu’on pourrait t’attribuer facilement en suivant tous tes projets et au vu de ton caractère (affiché ;-)). L’effet « paillettes » des réseaux sociaux.
Je suis absolument d’accord avec tes astuces, hormis que le rangement n’est pas naturel chez moi (aïe aïe aïe…), contrairement à mon mari… mais que j’essaye de limiter les dégâts….
Prendre les choses une par une, ne pas accumuler les défis à relever quand on est moins en forme (et comme tu l’as dit, se satisfaire de petites victoires).
Merci à toi, ne change rien, j’adore ton esprit cartésien, ordonné… et vivant !!!
Mariel
22 mai 2019Coucou ! Je comprends ce que tu dis 🙂 je pense qu’internet donne une façade très « forte » mais au fond… je suis vraiment comme tout le monde ! Bises
Alice & Shiva
22 mai 2019Très chouette article, qui tombe à pic ! Je commence à vraiment ressentir le besoin de mieux m’organiser. J’essaie comme toi de positiver et relativiser, de me dire que j’ai de la chance de pouvoir faire ce que j’aime et que je dois respecter mon rythme et suivre mes envies et ma « productivité » du moment !
Ivan ROCHAT
22 mai 2019Depuis le début de cette année, je coupe mon portable en arrivant à la maison. Dès que mes 2 enfants sont rentrés de l’école, je me déconnecte ! Si il y’a une urgence, mes proches peuvent me contacter sur le téléphone fixe. Faire ainsi a ÉNORMÉMENT diminué ma charge mentale qui augmentait de manière dangereuse. Sans m’en rendre compte, mon smartphone était devenu complice de ma fatigue et de mon surmenage. Depuis que j’ai adopté cette stratégie, je me sens + libre et moins sous pression. Le secret serait-il donc de se déconnecter pour être mieux connecté à ce qu’on fait et qui on est… ?
Valérie
23 mai 2019Merci pour cet article qui vise juste. Je viens d’avoir 60 ans et c’est un cap difficile pour moi alors le blues n’est pas loin et me guette. Difficile de s’engager dans cette nouvelle étape !!
J’ai des « crises » de rangement (je suis assez désordonnée) et je suis d’accord que cela fait du bien aussi dans la tête. J’ai même sélectionné un grand nombre de choses à vendre car je n’en vois plus l’intérêt pour moi. reste à trouver comment les vendre!!! Enfin je lis ton blog deppuis des années et cela me fait toujours autant plaisir
alors un grand merci!
La parenthèse psy
23 mai 2019Intéressantes tes astuces, j’en suis pas mal naturellement d’ailleurs ! J’aime ranger mon intérieur, j’ai la sensation de faire du tri dans mon cerveau. evacuer ses émotions font un bien fou et oui se couper des RS !
Je valide, parole de psy !