J’ai eu l’idée de cet article après avoir posté une story sur mon compte Instagram, où on voyait Inès manger un plat à base de choux de Bruxelles… En message privé, les questions pleuvent : « mais quel est ton secret? ». A côté de ça, vous me demandez souvent des conseils pour des recettes simples, rapides et équilibrées pour vos enfants. Si nous avons opté pour un mode d’éducation très « cool » pour notre fille, nous sommes en revanche intransigeants sur le contenu de ses assiettes ! Cela ne veut pas dire qu’il n’y a jamais d’écart… en revanche, nous tenons à cuisiner un maximum de choses nous-même, afin d’aiguiser son goût et son palais. Je n’ai pas de recette miracle pour faire manger des légumes à un enfant, toutefois, j’ai quelques conseils qui pourraient vous aider. Car je sais quel casse-tête cela représente pour les parents !
Étape 1 : faire les courses ensemble
Assiette ventouse Beaba* – couverts en métal & verre Twistshake – bavoir & cuillère : Petit Jour Paris
Ou comment allier l’utile à l’agréable ! Je fais les courses du quotidien via un système de Drive (pratique, économique et tellement plus rapide). En revanche, je continue à me rendre en magasin pour acheter des fruits et légumes frais ! C’est l’occasion de faire participer votre enfant : depuis le siège du caddie ou depuis sa poussette, demandez-lui de chercher les ingrédients dont vous avez besoin. Par la suite, faites-lui compter les pommes, demandez-lui sa couleur préférée pour le choix des poires… Et laissez libre court à votre imagination ! Les enfants adorent se rendre utiles et se sentir impliqués dans les tâches du quotidien. Chez nous, c’est Inès qui met les fruits dans le sachet, et qui met les articles sur le tapis de la caisse. On poursuit l’exercice au moment du retour à la maison, lorsqu’il faut tout ranger. Et lorsqu’on réalise des recettes avec les ingrédients en question, on fait en sorte de reparler des courses pour lui montrer la continuité de la chose !
Étape 2 : cuisiner ensemble
On peut commencer à faire participer l’enfant dès son plus jeune âge ! Vous pouvez lui laisser placer les légumes dans la casserole, saupoudrer de la farine, casser un œuf à 4 mains… Inès adore participer à la création de nos repas, et je la sens tout de suite plus curieuse de manger le contenu de son assiette. Profitez-en pour faire parler votre imagination, et pourquoi pas faire des rapprochement entre les ingrédients et des objets du quotidien (par exemple : le brocoli qui ressemble à un petit arbre…) pour aiguiser la curiosité de votre enfant. Quand il est plus grand, vous pouvez « corser » les choses en lui faisant transvaser des ingrédients, trier des légumes selon leur couleur…
Étape 3 : trouver les bonnes recettes
Soit dans votre imagination, soit dans les bons livres de cuisine ! J’ai personnellement peu d’idées créatives lorsque je cuisine… J’envie les gens qui composent un truc fabuleux avec les ingrédients qu’ils trouvent dans le fond du frigo ! Ainsi, j’aime feuilleter des livres de recettes et puiser de bonnes idées dedans. J’ai fait l’acquisition de deux d’entre eux récemment, et ils sont très utiles pour cuisiner des choses saines et ludiques pour les enfants :
- Les recettes de Clemfoodie* : 100 recettes simples et délicieuses, qui font la place belle aux légumes de saison et aux ingrédients sains. Le petit plus : entre les recettes, des doubles pages qui expliquent rapidement comment twister une assiette de pâtes, réaliser une soupe réussie à coup sûr…
- Les petites recettes pour ma tribu* : un ouvrage très complet qui vous sortira de n’importe quelle situation de « crise » (pique-nique imprévu, goûter d’anniversaire rapide…). Les recettes sont encore plus ludiques donc peut-être un peu plus longues à réaliser.
Étape 4 : ruser !
Prenons l’exemple de l’assiette préférée d’Inès, à l’effigie de la famille Peppa Pig (je vous en parlais dans cette vidéo!). J’ai découvert complètement par hasard qu’elle avait tendance à manger tout le contenu de son assiette lorsqu’elle utilisait celle-ci… afin de faire apparaître le dessin au fond ! Les repas sont, depuis, devenus des moments d’éveil, où l’on fait compter le nombre de cuillères, où les peluches prennent place sur les chaises vides… Cela fait penser l’enfant à autre chose qu’au contenu de son assiette, et permet souvent de « ruser » en plaçant quelques légumes par ci par là. En revanche, pas de mensonge, pas de chantage, pas de punition : j’ai personnellement des souvenirs mémorables d’heures entières passées devant mon assiette lorsque j’étais petite… Je refuse de faire vivre ça à ma fille, donc si elle ne finit pas son assiette, tant pis ! En revanche, rien d’autre ne sera proposé d’autre que ce qui était dans l’assiette. Et on part toujours du principe qu’elle mangera mieux au repas suivant (et c’est souvent le cas!).
Articles à (re)lire sur le même sujet :
– Une journée dans notre assiette (maman & bébé)
– 10 conseils pour favoriser le sommeil de bébé
– Mon expérience sur la diversification alimentaire de bébé
Quelles sont vos astuces pour faire manger des légumes à vos enfants ? ♡
Olivia Bstd
4 décembre 2019Merci Mariel, pour tes articles utiles et inspirants !
Edwige
4 décembre 2019Hello Mariel
Rolalaaaa passer des heures devant mon assiette pour finir les épinards qui me donnaient des hauts le coeur … je connais ( j’adore ça désormais )
Du Coup je suis cool ici aussi car je me dis quand grandissant ils vont aimer les légumes ! ( 2 ados de 14 et 10 ans )
Je mixe parfois des courgettes dans la sauce tomate pour la bolognaise.
Là où ils se régalent c’est quand les légumes sont rôtis au four ( presque confis) ils aiment la simplicité dans l’assiette, pas de mélange !
Voilà pour mon retour
Belle semaine !
Audrey
4 décembre 2019Bonjour!! J’adhère completement avec l’article. Maman de 2 enfants de 9 et 5 ans, nous avons la chance qu’ils mangent de tout! Et heureusement car nous vivons a l’étranger ( en Chine en ce moment) et souvent les restaurants sont très « typiques ». Pas de recette magique chez nous pour leur faire manger des légumes, mais ce qui a vraiment marché a été de ne jamais les’ freiner dans leur désir de découvertes culinaires. Chaque fois qu’ils ont voulu gouter un aliment nouveau, si celui ci était particulier (épicé, amer, texture bizarre, etc) nous leur avons expliqué et leur avons laissé le choix d’aller au bout de la découverte par eux même … ce sont donc des enfants curieux de tout et surtout pas effrayés de manger des nouilles sautées au petit déjeuner, du poisson cru , des fruits parfois étranges, des légumes sous toutes leurs formes. Je n’aime pas certains aliments mais je les cuisine quand même pour le reste de ma famille qui les apprécie. De plus , lorsque l’on n’aime pas quelque chose, nous disons plutot « je n’aime pas .. », plutôt que « ce n’est pas bon… ».
Carolitchi
4 décembre 2019Coucou
Je suis tout à fait d’accord avec ta vision des repas, je fais pareil avec mon fils de 2 ans et demie.
Il a des problèmes de reflux depuis bébé donc il est passé à l’alimentation solide très rapidement, il a donc très vite mangé des repas comme nous vers ses 15 mois, il avait une assiette et un bol avec des robots mais il a vite refusé de manger avec car il voulait les mêmes que nous, pareil pour les couverts et les verres, refus catégorique d’utiliser ses gobelets en plastique.
Il adore participer aux courses aussi et les ranger après, tout comme m’aider à vider le lave vaisselle et ranger dans les placards.
Pour les repas, je n’oblige pas qu’il finisse son assiette mais il sait qu’il n’aura rien d’autre. Que son assiette soit vide ou pas, il a le droit d’avoir un dessert (yaourt, fruits ou compote) si il en désire un.
C’est chouette de voir que beaucoup de gens on eu une mauvaise expérience des repas étant enfant et que par bonheur, ils ne reproduisent pas la même chose sur leurs enfants. Pour ma part c’était les choux de Bruxelles, et le « tu finis ton assiette sinon pas de dessert ».
Merci pour cette article, c’est toujours un plaisir de te suivre.
C_Caroline
4 décembre 2019Merci pour cet article! Notre fille est passée par pleins de phases, dont le refus de quasi tous les légumes. Pas de forcing même si on est tenté parfois quand ils ne mangent quasi rien! là à 2 ans elle mange pas mal de légumes et diversifié! Elle a juste été un jour (enfin) intéressée par les épices et du coup elle les goûtait telle que et après on lui disait « on va en mettre sur tes légumes! » Et nickel! Donc je suis d’accord, rentre les choses plus ludiques, trouvé ce qui peut intéresser l’enfant ça marche super bien!
Je n’ai pas de souvenir de repas particulier quand j’étais petite, mais perso je trouverais aberrant qu’on me demande de rester pendant des heures devant une assiette donc pourquoi le faire à ma fille? En tout cas elle ne s’est jamais laissée mourir de faim!
Cachou__
10 avril 2020Les enfants et les légumes toute une histoire (pour certains adultes aussi faut le dire !)
Je rebondirais sur 2 choses: pour faire la cuisine avec nous dès que ma fille a su se tenir bien debout (à 11 mois) on a fabriqué une tour Montessori. Ya pas a dire c’est vraiment top, encore maintenant (ma fille va avoir 3 ans en juillet)
Et ce qui fonctionne un peu c’est d’avoir toujours répété que les légumes ça faisait grandir et que c’est bon pour la santé (elle nous a sorti cette semaine que elle n’avait pas le Corona c’était grâce aux légumes… Ne caissons pas les rêves des enfants !). Que si elle en mange elle attendra le pla’ de travail puis la lumière puis de se voir dans le miroir encore trop haut etc…
Et une astuce repas, pour un hachis parmentier ou une brandade (je la fais au thon) mixez vos pommes de terre avec de la courgette cuite. Ni vue ni connu !
monouso
17 septembre 2020Très joli le blog et oui les enfants et les légumes c’est tout une histoire je confirme.
Maria
19 octobre 2020Je te remercie pour cet article ! Je recherchais justement des astuces pour faire manger des légumes à ma fille. J’ai tout essayé, en vain. J’espère qu’à présent, ça va marcher.
Cédric
18 janvier 2021Mais oui, ces moments horribles devant son assiette seul en résistance à un plat qui ne nous donnait pas envie! Terrible! Le fait de faire participer l’enfant aide énormément. Et encore plus si l’on a la chance de faire pousser nos propres légumes. L’enfant s’en est occupé dès le départ et à dû attendre un moment avant de le voir dans son assiette. Le fruit de leur travail, ils adorent ! Et ça marche tellement pour les adultes aussi