Calendrier Atelier Mouette (malheureusement plus disponible)

J’ai aujourd’hui 32 ans : un âge (ou plutôt une décennie!) charnière, qui nous fait regarder en arrière sur ce qu’on a traversé. Professionnellement, personnellement… beaucoup de choses ont changé, des priorités ont été revues, des ambitions ont évolué. J’ai rédigé cet article d’une traite, afin de me replonger dans ces 10 années incroyables, qui m’ont fait me découvrir et surtout me connaître. Je pensais être triste de fermer le chapitre de ma vingtaine, mais il n’en est rien ! Je me connais bien mieux, et vis comme je le souhaite, ce qui est un vrai épanouissement pour moi.

– J’ai parfois (souvent?) besoin d’être seule : et ce n’est pas le fait d’être devenue maman qui a changé les choses ! Ne vous méprenez pas : j’adore passer du temps en famille, avec les gens que j’aime, avec ma fille… mais j’ai souvent besoin d’être seule, en silence, de ne penser à rien et de ne discuter avec personne. Cela ne fait pas de moi quelqu’un de sauvage, d’associable ou tout autre adjectif qu’on aurait pu me prêter ! J’ai juste besoin de me retrouver, de passer du temps avec moi-même… et comme j’aime le dire, j’apprécie particulièrement ma propre compagnie !

– Je suis casanière (et j’assume) : se coucher à point d’heure, danser en boîte et boire des cocktails jusqu’au bout de la nuit ? Pas vraiment mon style. Un trait de caractère qu’il est assez difficile à assumer autour de la vingtaine, tant les sollicitations pour sortir et faire la fête sont nombreuses. Maintenant, je l’assume bien plus ! Je préfère opter pour un bon dîner chez moi, me coucher pas trop tard et profiter de mes journées à fond. Cela ne signifie pas que je suis tous les jours couchée à 22h, que je n’aime pas m’amuser ou « profiter de la vie » comme on peut beaucoup l’entendre… c’est simplement un rythme qui me plaît au quotidien.

– Je m’épanouis dans les situations d’urgence au travail : je m’en suis rendue compte lors d’une récente évaluation annuelle au travail, avec ma responsable de service. C’est elle qui a mis le doigt sur ce détail (je ne m’en étais jamais vraiment rendu compte jusqu’à présent). Oui, j’ai toujours aimé les services « qui bougent, » où la routine n’a pas sa place, et où chaque patient réserve son lot d’imprévus. En revanche, je n’avais jamais réalisé à quel point ces situations d’urgence me faisaient me sentir si vivante, si utile. C’est sûrement une des raisons pour lesquelles je m’épanouis tant dans ce job que j’occupe depuis bientôt 10 ans !

– Je souffre d’un énorme syndrome de l’imposteur : j’ai toujours l’impression de ne pas mériter ce qui m’arrive. Un compliment au travail ? Des félicitations de la part d’une marque avec laquelle j’ai travaillé en collaboration sur le blog ? J’ai toujours le sentiment de ne pas mériter cette attention, que je ne suis pas à ma place, ou pire : que je prends la place de quelqu’un de plus méritant que moi. Avec le temps, j’essaye d’apprendre à accepter cette attention, ces marques de confiance, de gentillesse. Elles font du bien et reboostent l’égo. Et j’essaye surtout de me persuader que, oui, je mérite ce qui m’arrive, point final !

ines-quentin

– Rien n’est plus important pour moi que le bonheur des gens que j’aime : un cadeau qui émerveille, un remerciement, un sourire… sont les choses qui me marquent le plus lorsqu’elles viennent de mes proches. Je pourrais me plier en quatre (jusqu’à rogner sur mon propre bonheur) pour que les gens que j’aime soient heureux. Parfois, je manque de demi-mesure, mais cet élan d’amour me guide et me fait faire du bien autour de moi… tout du moins, je l’espère !

– L’esthétisme des choses qui m’entourent est très important pour moi : et cela n’a aucun rapport avec le fait de dépenser de l’argent pour se vêtir, décorer son appartement ou autre. Je ne parle pas de vénalité, de choses coûteuses ou de luxe. Non, je parle là des choses esthétiquement belles, plaisantes à mon regard ! Je ne me suis jamais sentie aussi épanouie que depuis que nous avons emménagé dans notre nouvel appartement, pensé pour nous, avec nous, pour coller à nos envies et nos besoins. Le fait d’être entourée de teintes, matières, textures qui attirent mon regard et m’apaisent me font le plus grand bien.

– Non, dormir n’est pas une perte de temps : ma mamie disait « la vie appartient aux gens qui se lèvent tôt« … je dirais plutôt qu’elle appartient à ceux qui réussissent à dormir autant qu’ils le souhaitent ! Je n’ai plus honte de dire que j’aime dormir, que j’ai besoin de mes 8h de sommeil pour me sentir parfaitement d’attaque le lendemain. Bien sûr, mon métier d’infirmière fait que ce quota d’heures est rarement respecté jour après jour… mais je fais toujours en sorte de compenser en fin de semaine pour atteindre un état de repos nécessaire pour mon bien-être.


Quelles sont les choses que vous avez découvertes sur vous lors de ces dernières années ? ♡

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12 Commentaires
  • Cindy
    10 juin 2020

    Bonjour Marie,

    Tu as l’air d’être une personne qui se satisfait des petits bonheurs du quotidien.
    Tu respire la joie de vivre en tout cas. C’est tellement plaisant 🙂
    J’adore suivre tes articles et tes vidéos. Même quand certains sujet ne m’intéressent particulièrement pas, une petite pause agréable dans la journée.
    Bonne journée Mariel !

  • Minette
    10 juin 2020

    Salut mariel,
    Alors oui je me suis retrouvée dans la quasi totalité de tes caractéristiques :
    – le syndrome de l’imposteur : ça a commencé au collège, quand j’avais une très bonne note, je minimisais toujours. Et je crois que je tiens ça de ma mère.
    – le côté casanier. Je ne suis jamais sortie dans les bars, au resto avec mes copines, en boîte de nuit, etc… avant l’âge de mes 25 ans ! En fait, quand j’ai rencontré mon chéri. Mais toujours de façon « correcte » (à ne pas rentrer à 6 heures du mat’)
    – la solitude « positive », celle qui n’est pas contrainte. Pour réfléchir à des projets. Pour se perdre dans l’écriture. Pour errer dans mes pensées. Mon mec aime aussi ce besoin d’être seul. On s’est trouvés sur ce point.
    – le fait que je peux me passer de sport intensif. J’ai toujours été sportive. 3 voire 4 jours pas semaine. Ma vie était rythmée par ça, ce besoin de me dépenser, de m’entretenir. Et puis les années passant, la vie, le quotidien, la vie avec mon chéri, ça s’st raréfié. J’ai eu d’autres occupations. Et là, j’ai commencé à culpabiliser par le changement de mon corps, l’apparition de la cellulite, les fesses qui tombent, la disparition des abdos. Je m’entretiens toujours, mais avec d’autres activités, le yoga, la marche, l’alimentation.
    – le fait que mes convictions d’adolescente sont les mêmes. Nous ne sommes pas mariés, nous ne voulons pas d’enfants, par exemple. Sans que cela soit vécue comme une contrainte ou un manque d’épanouissement.

  • leblogdeblondie
    10 juin 2020

    Coucou Mariel,

    Je me retrouve beaucoup dans tes deux premières caractéristiques. J’adore la solitude, j’aime être seule, cela me permet de me concentrer sur des projets ou simplement prendre du temps pour moi.
    Et également dans le côté casanier, j’ai pourtant 23 ans et je déteste sortir, je trouve toujours un moyen de ne pas le faire pour ne pas me forcer. Et je dois dire que j’entend pas mal de mes connaissances qui ne comprennent pas pourquoi je ne veux pas sortir.
    Après tout chacun fait bien ce qu’il veut, et je n’ai rien à prouver non plus 😉

    Bonne journée 🙂

  • Cha
    10 juin 2020

    Bonjour Mariel,
    Ton bilan de la vingtaine et de tes traits de personnalité confirme que tu es quelqu’un d’hypersensible, ce que j’avais senti en suivant tes vlogs avec bonheur.
    En plus tu assumes tout, besoin de solitude, être casanière empathique. Tu as raison, c’est le chemin de l’épanouissement. Continue comme ça!

    • Mariel
      21 juin 2020

      Coucou, oui ça fait plusieurs fois qu’on me le fait remarquer, ça doit être la vérité… merci beaucoup et bisous

  • Elodie
    10 juin 2020

    Coucou Mariel,

    J’adore ce genre d’article et je me retrouve dans quelques unes de tes phrases.
    J’ai toujours eus un côté casanière. Après 8 ans de relation, le deuil de cette relation a mis du temps pour me soigner et me découvrir vraiment, moi ! 3 ans après, je suis réellement heureuse, seule. Et même si j’ai 31 ans, pas d’enfant, et pas de chéri, je le vis bien, je suis bien. Je m’épanouie seule et j’ai tellement de gratitude pour ça ! J’ai appris à positiver d’avantage, de profiter des petits bonheurs de la vie et du quotidien, d’essayer de trouver le juste milieu dans différentes situations… En bref, mon frère avait raison lorsque pour mes 30 ans il m’a dit que j’allais vivre mes plus belles années dans cette décennie 🙂

  • Emeline
    10 juin 2020

    Besoin d’être seule et être casanière : c’est tout moi aussi. Je crois que c’est venu au fil des années. L’arrivée dans la vie active change la donne. Pas toujours facile d’être celle qui ne saute pas de joie à l’idée d’être invitée par exemple à un repas de famille, un mariage,… du monde, du bruit.
    En revanche, profiter des petits bonheurs qui s’offrent à moi : oui ! Goûter un nouveau chocolat, essayer une nouvelle activité créative, lire un nouveau blog, me balader, faire la cuisine, …

    J’ai décrété pendant le confinement que je ferai ce qui me plait maintenant.
    Pas envie d’être tout un dimanche à table ? : je reste chez moi. 🙂

  • MyLovellyDolls
    10 juin 2020

    Ha Mariel, avant tout, je te souhaite un très bon anniversaire ! Te lire m’a fait beaucoup de bien tant je me suis retrouvée sur plusieurs points ! Mais en tout cas, une chose est sûre : bien sûr que tu mérites ta place ! Tu es pour moi, l’une des meilleures blogueuses-Youtubeuses ! Pourquoi ? Parce-que justement, on ressent ta sincérité, ton honnêteté, et ça, c’est tellement bon et agréable…et c’est une femme qui pourrait être ta maman qui le dit ! 🙂 Continue comme ça et profite le plus possible de tout ce qui t’arrive de bien 🙂 Gros bisou et bonne soirée 🙂 Nathalie

    • Mariel
      21 juin 2020

      Merci mille fois <3

  • Kat
    11 juin 2020

    Hello Mariel !
    Tout d’abord je te souhaite un bon anniversaire !
    J’ai beaucoup apprécié ce billet, je trouve effectivement que les rétrospectives sont hyper utiles sinon nécessaires !
    Le syndrome de l’imposteur je connais, je te souhaite de continuer comme tu es et de ne rien changer car tu n’as rien d’un imposteur ! Mais je sais que ce n’est pas évident,…
    courtage et bises !

  • Margot Dimitrov
    12 juin 2020

    Bon anniversaire à toi (j’ai un an de plus, je me reconnais dans tes articles sur la maternité).
    J’ai adoré ta vidéo sur le somnambulisme, j’ai trouvé ça courageux et original d’en parler. Tes vlogs de voyage sont aussi de grande qualité, même si je me dis les pauvres, ils filment tout , est-ce qu’ils profitent pour eux? Je cite ton blog dans un article perso sur le blogging que je viens d’écrire et combien ça me fait du bien d’écrire ce que je veux. Cela s’appelle Le bal littéraire des sardines sur wordpress. Voila c’est fait, je me disais ça serait bien de lui envoyer un petit commentaire bienveillant pour lui dire merci : ton blog me divertit bien quand je suis épuisée de fatigue avec mes journées géniales mais intenses avec un bébé de 16 mois. Continue comme ça et fais une bonne clé de bras à l’imposteur !

    • Mariel
      21 juin 2020

      Coucou ! Les vlogs voyage font une vingtaine de minutes tout au plus, et sur plusieurs jours, alors ça ne représente que quelques minutes à filmer chaque jour… Ca n’a rien de contraignant donc rassure toi, on profite un MAX 🙂 et ça nous fait de beaux souvenirs ! Bises et merci pour ta gentillesse